Henri Charlier : Peintures à l’huile Oil Paintings
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Nous laissons à votre appréciation la valeur artistique et la beauté de cette peinture encore inconnue, en proposant ci-dessous un échantillon représentatif de l'art d'Henri Charlier. La plupart de ces oeuvres datent de l'époque où Charlier avait son atelier à La Ruche (1905 à 1914). Nous avons signalé celles qui ont été exposées au Salon des Artistes Indépendants (Charlier y figura à cinq reprises, entre 1908 et 1922)
We let you discover the artistic value and the beauty of this work, kept unknown until today. Most of these works were painted when Charlier was working at La Ruche (from 1905 to 1914). We mentioned in some legends the works that were exhibited in Salon des Artistes Indépendants, from 1908 to 1922.
Chaste Suzanne (huile sur toile, exposé au Salon des Artistes Indépendants de 1913)
Jeune fille au gilet rouge (huile sur toile, années 1940 - 1945)
Nature morte (huile sur toile, années 1906-1920)
«Être peintre, c'est trouver des rapports généraux, c'est-à-dire des idées, là où le reste des hommes ne voit que des sensations. La supériorité d'un portrait sur une description par le langage vient de ce que pour donner l'idée d'un esprit informant la matière, aucun langage n'est aussi direct ni aussi délicat que celui des arts plastiques.» L’art et la pensée.
L'Enfant blessé (huile sur bois, exposé au Salon des Artistes Indépendants de 1911)
Nature morte (huile sur bois, avant 1900)
Les Rois Mages (huile sur toile, détail)
« Remarquons que le regard comporte deux éléments, l'un qui est accidentel et vient des impressions ou de l'état d'âme du moment présent (il suffit d'un bruit extérieur subit, d'un brusque changement de lumière pour provoquer des modifications sensibles de l'état d'esprit et du regard). L'autre élément n'appartient qu'à la personne dont il est le regard et qu'elle a toujours. Et même, ô mystère, il y a une différence entre les deux yeux ; l'un est généralement contemplatif et l'autre analyste (ou perspicace et intelligent). Et il est normal, puisqu'il qu'il y en a deux, que chaque oeil ait quelque chose qui ne soit qu'à lui. A l'artiste de dégager ce qui est accidentel et ce qui est essentiel ; c'est la mesure de son pouvoir d'abstraction. » (Henri Charlier, Le martyre de l'art)
On peut dire que, chez Charlier, ce pouvoir d'abstraction fut doté d'une très grande pénétration métaphysique, mettant en évidence à travers le regard ce qu'il y avait de plus spirituel dans les personnes dont il faisait le portrait. Ci-dessus, la finesse et la délicatesse du regard de Chaste Suzanne expriment son innocence et sa féminité. Ci-dessous, le regard des Rois Mages marque à la fois l'admiration et le désir.
Moulin de Cheny (huile sur bois, 1903)
La Brune et la Rousse (huile sur toile, 1912)
Baigneuses (huile sur toile, années 1906-1910)
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